La Cosca – Fou lyrics
SEGNOR ALONZO
1ER couplet
Depuis que Tupac vend des disques en étant mort, le rap français cherche
Les balles perdues, je jure sur l’homme que je suis, j’viens pas instaurer
Une mode, penser vrai c’est la règle d’or, sinon c’est l’angle mort
Bandes de vendus, que des dires en contre bande, j’simule pas ce que je vois
Dehors, auteur de mes actes zoulou, la vie me met à l’exercice, j’crache
Le rendu et en temps voulu, sans major qui escorte zoulou, je chante la
Léguia, l’assassinat mental de ces jeunes là au cœur qui bat, la mala surte
Que porte un transport en commun, chauuuuud, c’est Massilia près d’Africa
On gamberge en commun, chauuuuuud, nourrit au risque, le danger fait
Pas forcément peur, c’est war mais on y arrive sans bunker, pas au point
Qu’notre paquebot heurte un iceberg volontairement, c’est la war mais
On y arrive sans Spielberg, sans gober des antidépresseurs tôt, à l’âge où
Un râteau, un sombrero c’est coteau, le rap est rentré chez moi cagoulé,
Il m’a soulevé devant ma mère j’avais douze piges, ils me disaient que.
REFRAIN
Tu crois qu’on dort, qu’on s’fie encore au tableau d’bord, Fou
Qui t’es pour nous tendre la corde, nous voir mort,
Nous voir morflé par le mauvais sort, Fou
Fort dans l’effort dans les moments gore, même pas à la gorge bouillonne
Et si ils osent te fermer les portes boulegue
La compétition ce remporte que si tu as le « pouro », Fou
DON VINCENZO
2ème couplet
Ok poussez-vous qu’j’enchaîne encore une fois, style braquage,
Mettez les gyrophares, on vient éviter les embouteillages,
Les autoroutes sont pleines car le rap a laissé trop de merde
Et ces ordures finiront étouffés dans leur propres beines
Merde, faut qu’on s’arrache, qu’on revienne, revendiquer de grés ou
De force la haine, arrache les chaînes ou change de chaîne,
Canal PSY4 car c’est peut-être le dernier round, la dernière heure comme
Kool Shen, toujours le même calibre quand les baffes s’élèvent, c’est bien le
Colomb augmente le son, quand je dégaine des lèvres à l’air libre, j’viens
Pour l’massacre, et trop de cadavre, car en temps de guerre, rien à foutre de qui
T’es et de qui t’as l’air, c’est pour les blocks t’entends les mêmes entêtés
Ceux qui aimaient dans l’temps, avoir la monnaie et la goûté pendant qu’certains
Pendant qu’ils veulent nous coincer, dis leur haut et fort qu’on vient rééditer
Le rap français, sourcils froncés à la G-Unit, arrête le clash et viens sur le ring
Et dis moi qui tu niques, on est juste des termites, on veut seulement le titre, rien à foutre
De ton or et ton argent, on veut seulement l’titre.
REFRAIN
SOPRANO
3ème couplet
J’suis arrivé au top sans avoir Fou en besoin de trampoline, le rap manquait d’souffle,
Donc j’ai ramné d’la Ventoline sur chaque ligne j’ouvre chacune de mes plaies,
A chaque couplet le mouv souffre malgré la vaseline, y’a « hazrine » que j’représente le rap
De sudiste un terroriste rythmique qu’à des rimes plus dopés qu’un cycliste, le maillot
Jaune pour notre tout de France scénique car je mouille le maillot qu’ça soit une MJC
Ou un Zénith, rien à foutre de votre esthétique, bling bling, j’reste authentique,
L’antarctique au bout d’un bic n’abdique que devant la loi divine, j’ne bois pas d’leur vigne
Le magazine qui sous-estime
Moi j’avance pas au coup de fouet j’finirai comme un lion sur le terrain comme
Marc Vivien Foé comme une ampoule faut du culot pour briller, mais vu tout l’courant
Que j’prends beaucoup de stars finissent par griller.
J’en rap qu’en légitime défense, les conséquences d’une vie qui m’a poussé à vivre près
De l’essence si tu nous croyais en convalescence,
V’la le 2ème album pour ta famille mes condoléances